La race bovine de combat

toro-Malaga

Historique et origine

La première introduction de reproducteurs espagnols résulte d'une initiative de Joseph Yonnet au domaine de Faraman en 1869 (chiffré 1930). Après lui, un certain nombre d'éleveurs, surtout en Crau, se sont efforcés de reconvertir leur élevage à la race de combat, utilisant des taureaux espagnols introduit en France pour des corridas et non mis à mort, ou des reproducteurs portugais.

Ce fut l'époque des « croisés espagnols ». L'ensemble du cheptel de la race bovine autochtone a pu être affecté, à des degrés divers, par ces introductions.

Actuellement, les deux races « di Biou » et « de Combat » semblent être génétiquement distinctes. Toutefois personne, à notre connaissance, n'a décrit en détail la race de combat française qui se caractérise par une plus grande variabilité de son extérieur que la « raço di biou ». A la fin des années 1970 (selon Beauné, 1977) on comptait 19 manades sur 52 avec des animaux de combat purs ou croisés (peut être 2700 animaux sur 8500)

 

 

Toros-Laugier

Caractéristiques zootechniques

Pelage : noir ou brun, parfois tacheté de crème
Taille courante : 140 cm pour les mâles, 120 cm pour les femelles
Tête : front large et déprimé, yeux ornés de larges sourcils
Cornes : longues et puissantes, grises crèmes avec les bouts noirs, en forme de gobelet, horizontales et dirigées vers l'avant
Attitude : réactions vives aux sollicitudes









toro-gallonStatistiques – recensement – situation

On estime actuellement la population de taureaux de race de combat à environ 7600 bêtes (au 31 Décembre 2009) réparties entre les 50 membres adhérents au Livre. Les territoires de pâturage extensif occupent une superficie d’environ 12 000 ha dont la majeure partie est située de part et d’autre du Grand Rhône.

 

 

 

 



La-Paluna-4Elevage

Le but essentiel de cet élevage est la production d'animaux destinés aux spectacles taurins tels que la corrida espagnole (à pied) et la corrida portugaise (à cheval) et à d'autres nombreuses festivités liées à la tauromachie.

On considère qu'environ 10 % des animaux d'un élevage seront présenté en arène, le reste étant destiné à connaître d'autres circuits dont celui de l'abattage pour fabriquer des produits de boucherie et de charcuterie, d'où l'intérêt d'avoir pu obtenir en 1996 un classement A.O.C. de la viande taureau de Camargue.